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Introduction
En terminant mon déjeuner sur ma terrasse, je me suis laissée envahir par tous ces petits bruits de la campagne. Des sons qui, autrefois, seraient passés inaperçus, mais qui aujourd’hui m’apportent une profonde sérénité.
Les Sons de la Nature qui Nous Entourent
- Le piaulement perçant de la buse : ce cri aigu qui traverse le ciel et résonne dans les champs.
- Le graillement lointain du corbeau, que j’imagine fier, juché sur la cime de son arbre.
- Le croassement plus rapproché d’un autre corbeau à l’envol, ses ailes battant l’air avec force.
- Les piaillements des étourneaux qui se disputent les pommes bientôt blettes du verger.
- Le frémissement soudain des fougères, tout près : probablement un campagnol qui se croit seul au monde.
- La discussion des ouvriers au fond de mon jardin, qui travaillent chez mon voisin du bout ; les chansons de leur radio qui leur tient compagnie.
- Les aboiements d’un chien quelque part, signalant peut-être le passage d’un visiteur.
- Le bruissement des feuilles de mon bouleau. Si je les regarde, elles tournicotent parfois comme celles d’un tremble (si vous ne savez pas pourquoi un tremble s’appelle un tremble, regardez ses feuilles trembler ! 😁).
- Le bourdonnement d’une abeille qui se rapproche, puis qui se pose sur les restes de mon déjeuner.
- Le chuchotement de l’onde du vent dans les hautes herbes à mes pieds.
- Le pépiement des petits passereaux qui n’ont pas encore migré, profitant des derniers jours doux.
- Une voiture qui passe au loin, rappelant la présence humaine dans ce paysage naturel.
- Tous ces petits bruits de l’été qui finit, mais pas encore tout à fait, qui s’attarde une dernière journée.
Redécouvrir le Silence Plein de Sons
Je me suis souvenue de cette dissertation que l’on nous avait demandée au collège : « Quels sont les bruits du silence ? », et qui m’avait à l’époque tout à fait interloquée.
Aujourd’hui, il me semble que le mot « son » est plus approprié. Dans sa prononciation réside une douceur dont est dépourvu le mot « bruit », souvent synonyme de nuisance. Le silence devrait toujours être compris comme synonyme d’apaisement.
Il y a quelque temps, je n’aurais pas entendu tous ces sons, je n’y aurais pas prêté attention. J’aurais été occupée, absorbée par mes pensées, voire en train de ruminer certaines d’entre elles.
L’Art du Lâcher-Prise
De manière contre-intuitive, c’est quand nous lâchons prise et que nous ne sommes plus dans le contrôle que nous pouvons nous laisser apaiser par le silence et tous les sons qui le composent, sans craindre le vide ou le néant. Car, justement, le silence est plein, plein de sons, plein de sensations ; il n’est jamais vide. Même la pleine nuit naturelle est pourvue d’une multitude de sons. N’oublions pas que ce n’est pas parce que nous sommes des êtres diurnes qu’il n’y a pas toute une famille d’espèces nocturnes qui s’activent pendant que nous dormons. Seule l’artificialisation d’un environnement peut conduire au silence total.
S’Ancrer dans le Présent
En étant ancrés dans le présent, ici et maintenant, nous pouvons savourer la richesse de notre environnement sans effort, en particulier la richesse de ses sons. Être présent implique de faire partie de cet environnement et donc, de disposer de cette aptitude à se laisser imprégner consciemment des richesses qui le composent, dont nous faisons partie intégrante.
La Kinésiologie : Un Outil pour se Reconnecter
Une séance de kinésiologie permet de reconnecter et d’ancrer une personne dans le temps présent, en diminuant ses ruminations et ses peurs. Ce faisant, la kinésiologie permet également de diminuer le risque de maladies qui pourraient être le fruit de somatisations inconscientes.
En général, en sortant d’une séance, on espère être soulagé du mal pour lequel on est venu : un mal de dos, des migraines, des troubles du sommeil, une douleur persistante, des angoisses sourdes, etc. Mais au-delà de répondre aux attentes sur le plan physique et psychologique, la kinésiologie installe un lâcher-prise bienfaisant, qui permet d’être bien ancré dans le présent et de s’ouvrir ainsi à de nouveaux futurs.
Conclusion
Le silence n’est pas l’absence de sons, mais une symphonie subtile qui nous invite à la contemplation et à la paix intérieure. Comme le dit si bien la musicienne Naïssam Jalal, le silence est tellement plein, tellement profondément habité.
À propos de Marie Laffont, Kinésiologue Praticienne de l’Adaptogenèse® au Luxembourg
Formée à l’école de kinésiologie de Metz (kinesiometz.fr), j’utilise les techniques de l’Adaptogenèse® (adaptogenese.fr) pour vous accompagner vers un meilleur équilibre physique, mental et émotionnel. N’hésitez pas à me contacter pour plus d’informations ou pour prendre rendez-vous.
Pour en savoir plus sur le silence habité en musique, vous pouvez consulter cette interview de Naïssam Jalal : Blindtest #10.
Prenez un moment pour écouter les sons qui vous entourent et laissez-vous porter par le murmure du silence.
