
« J’ai mal au dos, j’ai mal à la tête »
28 janvier 2025
Sortir d’un burn-out
26 février 2025« Mon enfant est normal, et pourtant, sa dyslexie / sa dysorthographie / sa dyscalculie / sa dyspraxie / sa dysphagie… l’handicape. J’ai longtemps cru que cela passerait, que cela ne représentait qu’une difficulté d’apprentissage normale. Mais mon enfant a pris du retard à l’école et son institutrice nous en a informés, en nous orientant vers des thérapeutes adaptés. Certes, cela va mieux, mais cela prend du temps et s’avère relativement contraignant pour l’emploi du temps de la famille ».
Voilà ce que j’entends régulièrement dans mon cabinet de la part de mamans un peu découragées.
Quelques séances de kinésiologie sur l’enfant en complément des rééducations qu’il suit, peuvent s’avérer très bénéfiques sur les troubles DYS.
En effet, la kinésiologie est une méthode utilisant un biofeedback direct du corps par le biais du test musculaire. C’est presqu’aussi simple que de demander au corps de l’enfant : « quelle est la cause de ton problème ?» et d’avoir une réponse directe du corps. Ou plutôt, une orientation du corps vers la cause, et donc vers la résolution.
Parmi la cause des DYS, on peut trouver un réflexe mal intégré par exemple. On pensera au réflexe d’agrippement ou au réflexe de traction des mains du bébé. Mal intégré, ces réflexes peuvent empêcher une motricité fine des mains et des doigts, soulevant notamment des problèmes dans l’apprentissage de l’écriture.
Pour la dysgraphie ou la dyslexie, le fameux RVO (réflexe vestibulo-oculaire), qui permet à l’œil de se maintenir immobile dans l’espace malgré les mouvements de la tête, peut être en cause.
On pourra aussi retrouver des déséquilibres entre le haut et le bas du corps, ou un clivage entre le côté gauche et le côté droit du corps. Certains clivages se mettent en place à la suite du port de chaussures : l’enfant séparé du sol pas ses chaussures pour se mouvoir dans l’espace se coupe de lui-même en quelque sorte ; c’est comme si le cerveau devait diriger 2 corps simultanément, ce qui est susceptible d’engendrer des difficultés de coordination.
Le test musculaire peut aussi faire ressortir un schéma corporel mal intégré. Le schéma corporel est la conscience que l’on a de son corps, aussi bien en mouvement qu’immobile, ainsi que la conscience de la place de son corps dans l’espace. Une bonne intégration du schéma corporel permet à l’enfant un contrôle plus précis des mouvements, y compris des tâches précises comme l’écriture. Il permet aussi de mieux s’orienter dans l’espace et d’avoir une coordination fluide entre les membres supérieurs (bras) et les membres inférieurs (jambes). Cette bonne maîtrise de l’espace peut corriger des difficultés à appréhender les mathématiques.
Des causes émotionnelles ont aussi pu être mises en avant, en particulier dans les troubles du langage. Que l’on pense par exemple à une colère contre un parent ou contre un proche que l’enfant a refoulée, et on comprend bien comment cela peut affecter la fonction langagière ; « ce qui ne s’exprime pas s’imprime ! ».
A chaque cause, la kinésiologie offre des corrections qui permettent d’aider à rééquilibrer l’enfant dans ses aptitudes scolaires et d’apprentissage. Cela redonne à l’enfant confiance en lui, ce qui lui permet d’améliorer son sentiment de compétence et l’estime de lui-même.
Et les mamans redeviennent heureuses 🙆🏻♀️ !