Une cliente vient régulièrement me voir. La dernière fois, elle m’a raconté une histoire intéressante qu’elle m’a autorisée à retranscrire ici.

Cette cliente est assez stressée au travail ; elle a un métier intellectuel de consultante et ses journées sont remplies de recherches, dossiers, réflexions, opinions et avis à rédiger.

Les thématiques que nous avons déjà abordées lors de séances précédentes et qui l’ont fait avancer sont les suivantes :

• La non-verbalisation de l’empathie pour autrui, qui la faisait se rendre inacceptable et que nous avons remplacée par le fait de se sentir déterminée,
• La procrastination, habitude négative qui ne fait qu’augmenter la peur et la culpabilité,
• Un blocage sur la vertèbre L5 pour une sciatique, avec l’émotion « Subissante » au lieu de « Créative »,
• Le sentiment de compétence professionnelle, qui la faisait se sentir profondément bloquée au lieu d’être productive, et
• Le sens visuel hypoactif, car elle avait des difficultés à mémoriser les lieux, les situations et les objets.

Ma cliente m’affirme que ce sont ces séances qui lui ont permis de passer ainsi la journée qu’elle va me décrire.

Elle arrive un matin au bureau un peu en retard car son mari est parti en voyage pour 2 jours et elle doit gérer seule les préparatifs du petit déjeuner de ses enfants ainsi que la dépose à l’école et à la crèche. 

Elle s’empresse de sortir son ordinateur de sa sacoche pour le brancher, et de poser son téléphone sur sa table. 

Au moment de chausser ses lunettes, elle s’aperçoit avec horreur que celles-ci ne se trouvent pas dans son sac. Elle fouille dans sa sacoche, dans les poches de son manteau, mais non ; rien !  😫

Elle habite loin, il est déjà tard, elle n’envisage pas de rentrer chez elle. 

Mais d’un autre côté, impossible de travailler sans lunette. Incroyable comme nos lunettes nous mènent par le bout du nez ! 🤓

La première chose qu’elle fait est de :

• s’asseoir, 
• boire une grande gorgée d’eau, et 
• mettre une main sur son front,

car elle sait que ces 3 choses sont essentielles en cas de coup de stress un peu brutal. 

Elle sent bien ce coup de stress ; alors elle l’observe monter. Du coup, il ne monte plus (YES ! 🙌).

Elle se pose pour réfléchir.

Elle réfléchit aux tâches de la journée  (tâches = 😞); elle devait préparer une formation qu’elle va donner à une autre équipe, commencer à répondre à un questionnaire pour un collègue sur une thématique particulière, et pour cela devait rechercher les données auprès d’une autre collègue. Enfin, elle devait rédiger une opinion technique pour son chef.

En réfléchissant, elle se rend compte que ces « tâches », bien qu’à effectuer pour quelqu’un d’autre ou avec quelqu’un d’autre, sont en général l’objet d’un travail solitaire. Alors, elle décide qu’elle va abandonner le mot « tâche », trop rébarbatif, et qu’elle va plutôt accomplir des « activités » avec ses collègues dont elle va solliciter l’interaction. Ça sent le challenge, cette expression ! Elle aime bien 😌.

Chacun des collègues qu’elle va ainsi appeler tout au long de sa journée va trouver un moment pour la voir et discuter avec elle des dossiers dont elle s’occupe. 

Parmi ces collègues, il y en a que ma cliente apprécie plus que d’autres. De manière surprenante, elle se rend compte que ceux qu’elle apprécie moins vont se montrer tout aussi agréables que les autres, et même beaucoup plus agréables qu’à travers leurs emails un peu secs et froids. Elle réalise qu’elle connaît mal les personnes qui l’entourent au bureau et aux côtés de qui elle passe pourtant la majeure partie de son temps ; gloups 😬 !

En fin de journée, ma cliente ne sent pas la fatigue habituelle du travail au bureau (au bureau 🏢 ? au bureau 🖥️ ?). Elle a même l’impression qu’une énergie singulière circule dans ses veines ; elle a bougé, a discuté (pas des discussions virtuelles 🙈), et au final, elle a avancé plus rapidement sur ses dossiers car elle a maintenant une vue très claire de ce qu’elle a exactement à faire ; bref, sa journée a pris un tour très positif. 

Elle sent par ailleurs que ses enfants vont bénéficier de cette énergie positive car elle a envie de leur transmettre ce sentiment pour la soirée et de passer du temps à les écouter lui raconter leur journée à eux. Les autres soirs, elle aurait plutôt essayé de se débarrasser des « tâches » du soir pour ENFIN parvenir à ce moment où ils sont couchés.

A ce moment, elle réalise qu’avant la kinésiologie, elle serait rentrée chez elle sans réfléchir  pour récupérer ses lunettes, elle aurait passé la journée sous stress à rattraper le temps perdu, en bâclant probablement son travail, et, le pire de tout, elle aurait certainement crié sur ses enfants le soir par fatigue et par envie d’être enfin tranquille. 

Merci qui ? 😇

Si vous aussi, vous voulez voir les choses de manière plus apaisée dans votre vie, prenez rendez-vous avec votre kinésiologue préféré.e ☺️.