
Une façon originale et efficace de diminuer le stress du bureau
19 mars 2025Je le suis depuis ses 13 ans, âge où il est venu la première fois pour un état dépressif très alarmant. Sa maman avait pris rendez-vous en urgence car son fils l’appelait en pleurant quand elle était au bureau et il ne dormait plus la nuit. Cet enfant est haut potentiel et avait déjà une conscience très aigüe des maux de nos sociétés ; dès 13 ans, subissait de plein fouet le caractère anxiogène de l’évolution du monde.
Il y a 2 mois, j’ai reçu un adolescent de 16 ans.
Depuis, il va beaucoup mieux car nous avons travaillé sur de nombreuses thématiques :
- La pensée dichotomique qui lui faisait voir tout en noir sans pointe d’espoir,
- Une séance en Brain Gym avec l’exercice qui consiste à s’enraciner de manière positive,
- Un déséquilibre sur les chakras mineurs qui a rétabli l’écart entre ses aspirations (élevées car c’est un haut potentiel) et la réalité de sa petite vie de collégien,
- Le traumatisme de la naissance : il est né par césarienne et, comme tous les bébés césariennes, a été projeté dans le monde sans prendre le temps de faire son chemin pour arriver, et
- Le drainage de la lymphe au niveau des méninges.
Cet adolescent a bien évolué en 3 ans, et il rencontre maintenant les difficultés normales de son âge ; cette fois-ci, il vient me voir car ses parents ne le comprennent plus et il ne les comprend plus 😅.
Comme (malheureusement ?) beaucoup d’ado, il passe du temps (trop ?) sur son ordinateur.
Cependant, dans son cas précis, c’est son vraiment son médium social car cela lui a permis de tisser des liens forts avec ses copains de jeux, chose pas forcément évidente pour un haut potentiel ; imaginez un enfant de 13 ans qui vous parle de l’histoire des couches, ou langes, sous l’Antiquité jusqu’à notre ère, en argumentant que les couches jetables, comme les mouchoirs, trouvent leur origine dans le surplus de tissus post 1re guerre mondiale puis ont été commercialisés dans un but mercantile, mais que compte tenu du dérèglement climatique, on ferait bien de revenir aux langes en tissus 😳 (c’est du vécu, j’ai eu cette discussion avec lui !).
Dur dur de se faire des amis de 13 ans avec ce genre de discussions ! Mais grâce aux jeux sur ordinateur, il a créé son tissu social et a organisé déjà plusieurs fois des sorties avec ses amis en ligne pour les rencontrer et avoir des interactions réelles. Le virtuel lui a permis d’intégrer la vie réelle 😊.
Malgré cela, ses parents sont vent debout contre ses activités face à son écran. Tout en voulant le bien de leur fils et le voir évoluer dans la vraie vie, ils lui professent en permanence le même discours et les mêmes interdictions, sans se rendre compte que cela ne sert à rien puisque son comportement ne change pas. La tension monte à la maison 😠.
Probablement à juste titre, il ressent de l’agressivité de leur part dans la façon dont ils lui parlent et, surtout, de l’incompréhension. En gros, il me dit que ses parents sont des gros c___ qui n’ont pas évolué, ne se rendent pas compte qu’il a maintenant 16 ans , qu’il peut décider de l’heure à laquelle il fait ses devoirs et que, si c’est la nuit, ça le regarde lui et pas eux. Son argument béton est « tant que les notes suivent, je fais ce que je veux ».
Bon… la séance ne vise pas à savoir qui a raison ou qui a tort, mais à faire en sorte que mon jeune client se débarrasse de son stress face à ses parents. Il est fort probable qu’une fois ce stress parti, il sera moins braqué et ses parents, par miroir, moins agressifs.
Car, souvenez-vous que l’attitude est inductive : par notre attitude, nous induisons le comportement de l’autre. Un ado soudain très calme quand on l’engueule, ben, on ne l’engueule plus ; on lui parle gentiment 🙃.
Pendant la séance, c’est sur 2 réflexes que nous amène le test musculaire : le réflexe prénatal selon lequel une extension de la tête en arrière se traduit par une tension réflexe des tendons des ischio-jambiers, ainsi que le réflexe archaïque de reptation (réflexe de crawling).
Vous savez qu’il existe différents réflexes, dont notamment les réflexes prénataux et les réflexes archaïques.
Les réflexes archaïques sont maintenant bien connus du grand public. Ce sont des mouvements automatiques déclenchés par des simulations sensorielles. Bien intégrés chez le bébé ou le petit enfant, ils permettent le bon contrôle d’un mouvement intentionnel, ainsi que certaines compétences émotionnelles et cognitives.
Les réflexes prénataux, que la kinésiologie de l’adaptogenèseⓇ a découvert, apparaissent vers l’âge de 4 mois de vie intra-utérine et s’intègrent peu de temps après dans le corps. Ils sont principalement régulateurs de la posture. Mais ils ont également, comme les réflexes archaïques, une fonction cognitive et émotionnelle.
Le réflexe prénatal que je réintègre à mon jeune client améliore la régulation posturale dans le sens droite-gauche. Sur le plan émotionnel, il renforce la capacité à se sentir responsable et permet de rejeter les émotions négatives.
Après cette réintégration, le test musculaire m’amène sur un autre réflexe, le réflexe archaïque de reptation. Ce réflexe se voit lorsqu’on met un bébé à plat ventre ; il est alors capable de soulever momentanément sa tête et d’effectuer des mouvements spontanés de reptation. Une fois bien intégré, ce réflexe a bien sûre une fonction biomécanique, qui est celle d’assurer la coordination entre les parties droites et gauches du corps (tiens, tiens, encore une histoire de posture droite-gauche du corps 😁). Par ailleurs, ce réflexe de reptation permet, sur le plan cognitif, de se dégager de l’affect pour raisonner, et améliore la capacité à se sentir libre ainsi que la capacité à se sentir comblé. Je le réintègre dans le corps de mon client et, lors de ce protocole, le test musculaire m’amène sur l’émotion « querelleur » à remplacer par l’émotion « sociable ».
Hier, la maman de mon jeune client m’envoie un petit message. Son fils a pris la décision, peu de temps après avoir travaillé sur les réflexes, de s’inscrire à l’internat en cours d’année. Il a fait les démarches tout seul, se renseignant au préalable auprès de ses amis en internat, demandant la fiche d’inscription après en avoir calmement parlé à ses parents, et renvoyant celle-ci une fois signée.
Dorénavant, quand il rentre les weekends, non seulement toute la famille profite de lui pleinement car il est disponible et heureux de les voir, mais de son côté, il se sent grandi et assume tout seul ses journées à l’internat. Ses notes n’ont pas souffert du changement car l’internat met certaines restrictions au temps passé devant les écrans.
La maman me remercie car elle a conscience que c’est une très bonne décision, et elle est fière d’avoir un fils mature qui prend sa vie en main.
Si vous aussi, vous souhaitez améliorer les relations au sein de votre famille avec les personnes qui vont sont chères, n’hésitez plus; prenez rendez-vous chez votre kinésiologue certifié.e an adaptogenèseⓇ !