Ce post s’adresse à vous, que vous soyez sportif professionnel ou amateur, ou plus simplement sportif occasionnel.

Vous ne concevez pas votre vie sans ce sport qui vous permet de tenir sur tous les autres aspects de votre vie. Et pourtant, vous n’avancez plus. Vous souffrez d’une blessure qui ne se remet pas ? Vous semblez avoir atteint un plafond de verre ? Vous pensez que ça peut être lié à l’âge ? Au manque d’entraînement ?

Et bien, j’ai une bonne nouvelle : sachez que la stagnation de vos capacités et performances sportives peut ne pas être une fatalité et qu’il peut y être remédié par un accompagnement kinésiologique. Je vous donne un premier exemple :

J’ai reçu la semaine dernière une jeune femme de 35 ans, récemment maman d’une petite fille. Depuis quelques années, cette personne a transformé sa pratique de coureuse occasionnelle en pratique assidue de la course de fond, et son agenda est jalonné des différentes courses auxquelles elle participe. Cependant, malgré des entraînements répétés, elle ne parvient plus à améliorer ses chronos et pense que c’est ça pourrait être lié à sa grossesse, son accouchement ou son emploi du temps forcément réorganisé autour de la vie de son enfant.

Nous commençons la séance par un stress trouvé au niveau de la latéralité : ma cliente a effectivement du mal à relier sa jambe droite avec son bras gauche puis sa jambe gauche avec son bras droit. Enfin, disons que le mouvement manque un peu de fluidité. Cela montre en général une difficulté pour chacun des 2 hémisphères cérébraux à se relier l’un à l’autre. Cela se teste par des mouvements croisés au niveau de la ligne médiane (le milieu du corps).

Après quelques mouvements controlatéraux (=croisés) et homo latéraux (du même côté du corps, i.e. jambe gauche avec bras gauche et vice-versa), la fluidité est retrouvée. Ça peut quand même être utile quand on court 😉.

Le test kinésiologique nous emmène ensuite sur la cage thoracique qui semblerait bloquée, ce qui pourrait affecter la fonction respiratoire. Pour le confirmer, je teste sur ma cliente le muscle du Dentelé Antérieur, un muscle attaché aux 9 premières côtes qu’il relie à l’omoplate. Dans la médecine traditionnelle chinoise, ce muscle appartient au méridien Poumon. Au cas présent, le muscle donne effectivement un test faible quand je lui demande de faire des squats pour vérifier la fonction respiratoire 😕, c’est-à-dire qu’il ne tient pas quand j’appuie dessus.

Pour effectuer la correction, j’ai besoin de savoir quelle partie de la cage thoracique est bloquée et le test m’indique que c’est le sternum.

Je viens ainsi de montrer au corps de ma cliente quels étaient et où étaient les déséquilibres, étape ESSENTIELLE à l’efficacité des corrections kinésiologiques.

Je commence les corrections en réintégrant l’émotion « Oxygénée » qui vient remplacer « Essoufflée ». Je sens déjà que des tensions sont parties rien qu’en regardant le visage de ma cliente, ce qu’elle me confirme sans que je lui pose la question (ahhh la télépathie 😇).

 Je réalise ensuite une digito-pressure sur les points d’acupuncture liés au sternum. Puis je procède à la correction la plus importante, la correction du couple crâne-sacrum, concept découvert par les ostéopathes selon lequel le manchon duremérien de la moelle épinière inséré sur la cervicale C 2 va s’attacher au sacrum. 

Au cours de cette correction, le test m’indique que l’attitude « Refus d’exprimer sa tendresse » rentre en jeu. Nous en discutons ensemble ; ma cliente me dit qu’à chaque fois qu’elle part courir, sa fille lui tend les bras et se met à pleurer, ce qui la fait se sentir coupable. Pour autant, elle ne parvient pas à trouver le geste tendre qui montrerait à sa fille que courir est un besoin qui n’entame absolument pas l’amour qu’elle lui porte. La discussion a pour conséquence de permettre une correction bien ciblée, ce que je fais ensuite.

Une fois les corrections terminées, je cherche s’il y a autre chose à faire. Le test m’amène sur l’hypertonicité du diaphragme. Comme ma cliente est déjà fatiguée, je conviens avec elle que cela fera l’objet d’une séance suivante. Mais pour ne pas la laisser repartir avec l’évocation de ce stress, je termine la séance par une correction isométrique rapide de ce muscle.

Trois semaine après, ma cliente a repris rendez-vous et arrive enchantée ; maintenant qu’elle a récupéré une meilleure capacité respiratoire, elle se rend compte que celle-ci était effectivement bloquée.

Un peu plus tard, je réfléchis aux liens qui peuvent exister entre les émotions, les attitudes et des dysfonctionnements d’apparence purement physique. Je me dis que le corps humain est décidément une petite perfection qui a la capacité de s’améliorer sur l’un des plans s’il est aidé sur un autre plan. Faire conscientiser à une personne, grâce au test kinésiologique, qu’une attitude peut avoir des conséquences sur le plan physique, et vice-versa, suffit parfois à un mieux-être immédiat ou durable 💫.