Je vise large quand je parle de problème de santé. Cela peut aussi bien s’appliquer à un problème de peau qui revient, des douleurs articulaires omniprésentes, de l’arthrose, un diabète qui se complique, un état dépressif latent, une fracture qui guérit mal, des ruminations qui vous empoisonnent, des pensées sombres dues à des relations compliquées que vous ne parvenez pas à gérer…

Et si ce problème n’était que la conséquence d’un autre plus caché ?

Je m’explique ; un monsieur est venu me consulter il y a quelques mois. A côté du motif de sa venue, il avait un angiome sur l’abdomen apparu il y a 7 ans et qui grossissait lentement mais sûrement. Il avait consulté un dermatologue qui lui avait confirmé qu’a priori, il n’y avait pas de tumeur maligne, mais que par précaution et compte tenu de l’élargissement continu de l’angiome, mieux valait l’enlever. Rendez-vous était pris à l’hôpital pour 4 mois plus tard.

Entre temps, le monsieur est venu me voir pour tout autre chose, mais en début de séance, le test musculaire m’arrête sur l’angiome en m’indiquant que c’est une priorité. J’ai tout de suite pensé qu’on allait faire les corrections pour une « cicatrice toxique ». A ma grande surprise, le corps de mon client m’indique que la cause de l’angiome est à aller chercher, dans un premier temps en tout cas, dans l’altération de son rythme crânien.

En effet, les cellules du crâne connaissent une pulsation au nombre de 12 à 13 par minute, qu’on désigne sous le terme de « mouvement respiratoire primaire », ou MRP, car il est associé à la respiration des cellules et apparaît avant la respiration pulmonaire, dès la vie intra-utéro. En cas d’altération du MRP, une multitude de symptômes peuvent apparaître. Je vous renvoie aux travaux du docteur William Sutherland à ce sujet.

Le MRP de mon client était à 6, loin donc de la norme des 12 ou 13. Le test m’indique que la cause de cette altération est un ou plusieurs traumatismes crâniens, ainsi qu’une intoxication au DDT. Je vous invite à vous renseigner sur les effets de cet insecticide sur les fruits et légumes que nous ingérons sous toutes formes .

Je commence les corrections en enlevant le sentiment qu’avait mon client que les évènements dans sa vie étaient « imprévisibles » afin qu’il puisse se sentir « perspicace » dans la gestion de ses affaires (personnelles et professionnelles). Visiblement, c’était un gros stress pour lui car je sens au contact de son bras qu’il se détend profondément.

Puis, le test m’emmène à l’âge de 60 ans, âge auquel ce monsieur (de 65 ans au moment de la séance) ressentait un conflit entre l’estime de soi-même et un sentiment d’infériorité, à cause d’une personne de son entourage proche qui le critiquait beaucoup. Le test m’indique également que sa première cervicale est un peu antériorisée, ce qui est source de déséquilibres. Je corrige par les lois de la médecine traditionnelle chinoise.

Nous continuons à chercher la cause, et le test m’amène à 48 ans sur un stress physiologique, probablement l’âge de l’intoxication. Je corrige par les points d’acupuncture appropriés.

Enfin, le test m’amène à l’âge de la cause, 32 ans. Mon client m’apprend qu’effectivement, à cet âge-là, il a fait une chute en montagne dans un pierrier et qu’il a perdu connaissance. Incroyable comme le test musculaire peut conduire précisément à ce qu’on cherche !

Je corrige en minimisant un comportement qui a laissé des trace et qui se caractérisait par la réaction impulsive d’être histrionique, c’est-à-dire d’attirer l’attention sur soi, ce que mon client me confirme : à la suite de sa chute, il a eu besoin de plus d’attentions qu’il n’en recevait. Je remplace le sentiment d’être « Incompris » par celui de se sentir « écouté ».

Je vois que mon client est maintenant tout détendu. Je teste à nouveau le MRP ; on est bien revenu à 12 .

En fin de séance, je conseille à mon client (i) de faire un hammam afin de finir de le détoxiquer, et (ii) de continuer à méditer sur le sentiment d’être « perspicace ». Ce travail de renforcement lui rend la responsabilité des effets positifs de la séance car finalement, c’est bien son corps qui a fait le travail ; le test musculaire n’est qu’un outil .

J’ai revu ce monsieur samedi dernier. Son angiome a tellement diminué qu’il a annulé son rendez-vous à l’hôpital…

Je crois que jamais je ne me lasserais des effets inattendus d’une séance de kinésiologie .