
Les enfants et la dyslexie, ou autres DYS
24 février 2025
Une façon originale et efficace de diminuer le stress du bureau
19 mars 2025Un de mes amis sort d’un profond burn-out, qui l’a laissé 3 mois allongé sur son canapé à récupérer le bon fonctionnement de son cerveau mis en veille par cette maladie. Trois mois à ne rien faire, à ne pas pouvoir réfléchir de manière claire, à n’avoir aucune énergie, c’est sacrément long !
Cela m’a amenée à m’interroger un peu plus sur cette maladie de plus en plus courante chez mes clients.
Je sais que le burn-out n’arrive pas d’un coup, que la maladie s’installe progressivement. En fouillant un peu sur Internet pour approfondir ce que je constate avec mes clients, j’ai trouvé qu’il y avait effectivement des phases, a priori bien répertoriées, indicatrices de la mise en place du burn-out. Mais tous les sites ne sont pas unanimes sur le nombre des phases 🤨. Tantôt 4, 5, 7, 9 ou même 12… 😵💫
Ce qui est certain, c’est le décalage à un moment donnée entre les attentes de la personne (vis-à-vis de son métier, de son chef, de ses collègues, de ses patients, de ses élèves, ou vis-à-vis de soi-même) et les résultats obtenus. Tout aussi certain est la trop grande quantité de travail fourni.
Les raisons des attentes déçues sont nombreuses et diverses : une trop grande implication pour se sentir reconnu.e, des demandes manipulatoires de la hiérarchie, une estime de soi enfin trouvée par la reconnaissance au travail, l’absence de hobby annexe…
Les symptômes sont proches de la dépression, à la grande différence que le contexte du burn-out est toujours le milieu du travail.
Une autre particularité du burn-out est qu’il suit d’assez près une phase presque d’euphorie par rapport au travail ; la personne se sent valorisée, reconnue, utile ; elle ressent comme une poussée d’adrénaline par rapport à son travail. Mais le décalage qui va s’installer entre ce qu’elle attend de son travail par rapport à l’effort fourni, et le résultat qu’on lui renvoie vont la précipiter vers :
- Le sentiment d’être embrouillé.e dans sa tête avec des pertes de mémoire ;
- Le sentiment de voir tout en noir, ou le sentiment de ne plus avoir de sentiment, ni d’émotion ;
- L’agressivité vis-à-vis des autres, en premier lieu ses enfants et son conjoint ;
- Le repli sur soi et l’arrêt de la vie sociale (annulations pour aller prendre un verre ou sortir dîner) ;
- Jusqu’à l’impossibilité de se lever pour aller au travail 😱.
Avant d’en arriver à ce dernier point, si vous sentez une frustration anormale dans votre métier, il convient de s’arrêter 🙅♀️, pour réfléchir à ce que vous pouvez mettre en place efficacement.
Tout d’abord, du bon sens ! Le bon sens vous sauvera toujours ; pour l’appliquer, demandez-vous ce que vous conseillerait votre meilleure amie (en vrai, c’est vous votre meilleure amie, on est d’accord ?).
S’arrêter pour réfléchir, cela ne se rapproche-t-il pas de la méditation ? Donc, laissez un peu de place à la méditation dans votre journée, même 5 minutes si c’est difficile pour vous. Ou si vous ne savez pas méditer, asseyez-vous au calme (sans télé, ni téléphone) dans votre canapé préféré et ne faites rien, regardez simplement ce à quoi vous pensez. Prenez cette habitude au quotidien, vous remarquerez que vos idées s’éclaircissent rapidement ; vous arriverez à dissocier ce qui est important pour vous de ce qui l’est moins. Et vous passerez probablement moins de temps à travailler.
Justement, ne devrait-on pas tous de temps en temps se poser à notre bureau avec une feuille blanche et un stylo, et noter ce à quoi nous aspirons véritablement dans notre vie ? Facile à dire, c’est vrai, mais bien souvent difficile à trouver. Sachez que si vous vous posez la question tous les jours, des petites réponses vont commencer à apparaître ; c’est le questionnement créatif. La question présuppose la réponse et votre inconscient, une fois qu’il a la question, va chercher de manière dynamique des réponses adéquates.
Vous pouvez aussi simplement noter sur cette page blanche les petits plaisirs de votre journée. Si je rapporte cela à moi, cela commence par mon café le matin quand j’ai le temps de le prendre dans mon jardin en observant tous mes petits arbres qui poussent et les oiseaux qui s’y perchent : Puis c’est aller réveiller mes enfants qui dorment du sommeil naïf des enfants et qui sont tout chauds comme des petits croissants (bon, ça c’était avant, maintenant ils sont un peu grands 🥺), etc… A chacun de ces moments qui a de la valeur pour moi, je m’ancre dans cet instant et je le savoure pleinement afin de pouvoir y repenser tout au long de la journée.
Dans des phases de pré burn-out ou dépressions, l’ancrage dans ces petits moments merveilleux permet au cerveau de se poser et de sourire. Alors faisons-en une pratique quotidienne !
Autre pratique importante lorsqu’on ne se sent pas bien, c’est prendre soin de soi. Prendre soin de soi pour aller mieux, c’est devenir responsable de son bien-être (si vous n’avez pas encore remarqué, c’est mon credo 😇 ). Et si vous allez bien, votre entourage ira bien. Si vous vous sentez responsable des autres, notamment de vos enfants, de votre conjoint ou de votre famille au sens plus large, voire de vos amis, cela commence par prendre la responsabilité pour vous-même d’aller bien.
Prendre soin de soi est un concept très personnel, mais il existe des valeurs sures et partagées :
- faire du sport, à votre rythme et dans le domaine qui vous plaît (sans compétition, on ne parle ici que de vous avec vous-même), est une valeur sûre. Un corps qui se porte bien permet à l’esprit d’aller mieux. Alors allez chausser vos baskets pour sortir faire un tour ! Et profitez-en pour admirer comme la nature est bien faite, comme les bourgeons ont compris que le printemps arrivait, comme les mésanges sont mignonnes lorsqu’elles vous saluent à votre passage, etc…
- Car la 2e valeur sure consiste à prendre l’air, ou plutôt à sentir l’air sur votre visage en sortant sous le soleil ; ou sous les nuages, mais l’effet sera le même car derrière les nuages, il y a le soleil et ses rayons passent à travers pour vous atteindre de leur chaleur réconfortante 🌤️. Le bon sens encore une fois vous indique qu’une vie en intérieur semble plus sclérosante qu’une vie en extérieure. Et la bonne nouvelle est que l’extérieur est partout !
- Se faire masser me semble une autre valeur sure : la détente musculaire ne peut qu’engendrer la détente de l’esprit. Pour allier le plaisir à l’agréable, demandez à votre conjoint ou un être cher de vous masser, car alors les mains du masseur ou de la masseuse seront chargées d’amour pour vous et l’effet n’en sera que plus bénéfique. Osez demander !
- Enfin, prendre soin de soi quand on a un peu de mal avec sa réalité quotidienne, c’est aussi savoir se faire aider quand on en a besoin. Ce n’est pas un aveu de faiblesse que de demander de l’aide, c’est au contraire être suffisamment fort pour s’analyser et reconnaître qu’un petit coup de pouce extérieur nous remettra sur pieds.
Dans le cas du burn-out, l’aide peut être demandée au psychologue, au médecin traitant (notamment pour vérifier les carences), au psychiatre, mais aussi en parallèle à un.e kinésiologue.
Au cas par cas, le ou la kinésiologue pourra notamment travailler sur :
- la pensée dichotomique qui consiste à voir tout en noir ou tout en soleil,
- la dramatisation,
- l’impuissance apprise,
- le pessimisme,
- la punition de soi,
- l’image négative de soi,
- le besoin d’être reconnu à la suite de dévalorisations dans l’enfance,
- la tendance à endosser une responsabilité qui ne nous appartient pas,
- des stress émotionnels
➡️ pour réintégrer pleinement la possibilité de ressentir vos émotions positives.
Le ou la kinésiologue se place en facilitateur.rice pour vous permettre de retrouver les ressource qui sont en vous qui s’étaient momentanément éteintes.
Tout est en vous !